28 juillet 2025

Actuellement en vente sur e-bay

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une nouvelle impression de ce modèle
est prévue pour la rentrée
(septembre 2008)
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20 euros

à l'ordre du
Comité de soutien de Denis Robert
à notre boîte postale:
BP 93602
54016 Nancy cedex



27 juillet 2025

Procès de Bordeaux


Nous reproduisons ici le texte de l'interview
parue dans le journal Sud Ouest
pour laquelle le TGI de Bordeaux
réclame 12 500 euros à Denis Robert.

Cliquez sur le texte pour l'agrandir.



Dans Télérama du 11 Juin 2008

Cliquez sur l'article pour l'agrandir

Bonne lecture

Quelques réflexions d'ordre général
sur le travail de Denis ROBERT
Cliquez ICI

L' UFAL soutient Denis Robert.

24 juillet 2025

VU dans LIBéRATION

21 juillet 2025

Vente aux enchères du 2 Décembre 2007


Un épatant reportage
de jean François Didier et Olivier Bouillon
sur notre vente aux enchères
du 2 décembre 2007.

Notre catalogue et le résultat des ventes
en cliquant ici.

20 juillet 2025

SOIREE DE SOUTIEN du 10 NOVEMBRE 2007


C'est devant une salle pleine et enthousiaste
qu'un Guy Bedos remonté à bloc
a réaffirmé le 10 Novembre à la Passerelle
son soutien à Denis Robert
et à notre combat pour la liberté d'expression.


Un petit topo de la soirée ici



RENAUD soutient Denis Robert

Renaud met sa toile en vente aux enchères
et au bénéfice du comité de soutien à Denis Robert.
Tous les renseignements sur notre catalogue

PEINE PARTAGÉE

SINé dit çA

Entretien avec Philippe KREBS
des Editions Hermaphrodites


Siné chez lui
Crédit photographique : Philippe Krebs 2007

Tu as déjà été condamné en ton nom propre ? Sur la période Siné-massacre ?

Oui, avec l’Enragé aussi. A Siné-massacre, je payais tout. A l’Enragé, c’était Pauvert. Ils m’ont accusé d’avoir écrit « CRS=SS » (rires) Je disais, mais on peut lire ça sur tous les murs. Ils avaient trouvé que l’écrire dans un journal, c’était scandaleux. Et ils ont cherché à me faire chier par tous les moyens, mais je crois que c’était surtout pour me faire fermer ma gueule. Ce n’était pas tant pour me condamner, car ils ne pouvaient pas aller trop loin, même pas en taule. C’était juste pour me faire peur.


Par rapport à cette époque, en comparaison, aujourd’hui les condamnations semblent plus importantes, en tout cas économiquement. (...)

(...) C’est vrai que ça fait chier. Tu peux ruiner un mec. En ce moment, c’est le journaliste qui a fait un truc sur Clearstream. (...) Aucun des mecs qu’il dénonce n’a été inquiété. C’est quand même dingue, les vrais truands qui perdent des milliards d’euros... et lui le pauvre, il prend tout sur sa gueule. C’est dégueulasse et puis les gens le laissent tomber.


Il y a quand même un soutien sur le net avec pléthore de dessinateurs qui mettent leurs dessins aux enchères. (...)

Ouais, heureusement. Mais ce sont des copains. Ce ne sont pas les journalistes. Il devrait y avoir une levée de bouclier beaucoup plus importante avec des directeurs de presse. Car là, (...) c’est normal, c’est la confraternité, mais ça devrait venir des directeurs de journaux.

19 juillet 2025

Jean-Marcel BOUGUEREAU soutient Denis Robert


Jean-Marcel BOUGUEREAU
Rédacteur en chef au Nouvel Observateur
et éditorialiste de la République des Pyrénées


Je tiens à apporter mon témoignage sur l'importance qu'a eu pour mon travail de journaliste l'investigation de Denis Robert sur l'affaire Clearstream et notamment ses livres "Clearstream, l'enquête" et "Révélation$".
Dans cette complexe affaire dont on commence seulement à voir les tenants et les aboutissants, Denis Robert a apporté un peu de lumière. Il est assez paradoxal de le voir attaqué en diffamation par "Clearstream", alors qu'il est le premier a avoir recueilli et publié le témoignage capital de Florian Bourges démontrant qu'il n'y a jamais eu de hacking sur les ordinateurs de Clearstream et donc que la responsabilité de Clearstream se trouve ainsi dégagée dans l'affaire du "corbeau". Compte tenu des démêlés précédents de Denis Robert avec Clearstream ceci témoigne, s'il en était besoin, de l'honnêteté de son travail d'enquête.

Jean-Marcel BOUGUEREAU



18 juillet 2025

Aude LABAT soutient Denis Robert



Saluons le courageux travail de Aude Labat
qui a déjà, à plusieurs reprises et spontanément, relayé
notre travail de comité de soutien
pour collecter de l'argent.

Ses joyeux déballages nous on déjà rapporté
quelques subsides inattendus et bienvenus.

Bravo et merci Aude!

17 juillet 2025

Benoît Collombat soutient Denis Robert


Benoît Collombat
journaliste grand reporter
à France Inter




déclare suivre avec le plus grand intérêt le travail d’enquête de Denis Robert, depuis la publication de son libre « Révélations » (avec Ernest Backes), en février 2001, aux éditions Les Arènes, consacré au fonctionnement des chambres de compensation financière, et notamment à la société Cedel-Clearstream.

Le travail de Denis Robert, prolongé par son livre « La boîte noire » en janvier 2002, a permis de mettre au jour tout un pan caché de la finance internationale, jusque-là connu des seuls initiés. Des éléments qui seront repris par le rapport de la mission d’information parlementaire sur le blanchiment des capitaux en Europe présidée par Arnaud Montebourg et Vincent Peillon.

A l’occasion de ce que l’on a appelé « la deuxième affaire Clearstream » qui fait aujourd’hui l’actualité judiciaire (la falsification de listings bancaires pour déstabiliser et discréditer industriels et politiques), j’ai eu l’occasion, à plusieurs reprises, d’évoquer sur France Inter ce premier volet de l’affaire Clearstream, matrice de la manipulation, en faisant référence au travail de longue haleine de Denis Robert sur ces questions.

Le 21 décembre 2006, par exemple, j’expliquai que la mise en examen de Denis Robert dans « l’affaire du corbeau » pouvait sembler paradoxale dans la mesure où ce dernier avait permis une meilleure compréhension des rouages de la société Clearstream (ayant servi de base à la manipulation des listings) et révélé dans son livre Clearstream, l’enquête (publié en juin 2006) l’existence de Florent Bourges, l’homme qui a fourni les listings par la suite falsifiés.

Dans ce reportage, Florent Bourges, ancien salarié du cabinet Arthur Andersen, m’expliquait que dans les 39 mémos réalisés par ses soins au cours d’un audit de Clearstream, « une dizaine » faisait référence à des « anomalies informatiques » officiellement non communiquées à la direction de Clearstream. Régis Hampel, ancien vice-président de Cedel-Clearstream, réitérait publiquement ses propos tenus devant la mission d’information parlementaire concernant la mise en place d’un système d’effacement quasi-quotidien des traces bancaires conformément, selon lui, aux « directives du service opérations », en liaison avec les banques. Des accusations catégoriquement démenties par le porte-parole de Clearstream, Bruno Rossignol. La sénatrice verte belge Isabelle Durant se désolait que sa proposition d’une commission d’enquête parlementaire sur ces questions soit restée lettre morte étant donné « les montants extrêmement élevés transitants » par ces canaux financiers. Elle faisait part de sa crainte concernant l’existence de « blanchiment d’argent » par ce biais là. Enfin, Jean de Maillard, vice-président du tribunal de grande instance d’Orléans, fin connaisseur de la sphère financière, estimait que dans la première affaire Clearstream, « la justice luxembourgeoise a tout fait pour que l’enquête n’aboutisse pas. » Selon lui, « tout a été fait pour dissimuler la vérité. »

En ce qui me concerne, ayant réalisé plusieurs contre-enquêtes sur certaines affaires politico financières, je ne peux que regretter le manque de volontarisme de la classe politique française pour tirer au clair le fonctionnement caché de l’économie mondiale et des paradis fiscaux, obstacle à de nombreuses instructions judiciaires, et la frilosité de la plupart des journalistes pour évoquer ces questions.

La personnalité de Denis Robert, évoluant en dehors du champ d’une rédaction, peut ne pas plaire à tout le monde. Mais, à mes yeux, son travail est indispensable : il contribue à lever une partie du voile sur ce monde souterrain de la finance internationale. Peu de journalistes peuvent en dire autant.



Benoît Collombat

16 juillet 2025

Sophie COIGNARD soutient Denis Robert

Sophie COIGNARD
journaliste


A l’occasion de la rédaction du livre « Rapacités » co-écrit avec JL Gergorin, notre enquête s’est appuyée sur les écrits de Denis robert dont elle a confirmé les éléments les plus marquants. Notamment à partir de sources nouvelles, nous avons pu démontrer l’existence de comptes additionnels aux comptes principaux, lesquels peuvent être ouverts par des institutions ou des particuliers autres que des banques.
De même, nous avons établi l’existence de comptes mort-vivants, clôturés pour les titulaires mais encore actifs en interne, qui pouvaient techniquement être réactivés en cas de besoin ; je précise que notre livre « Rapacités » n’a pas été poursuivi.
Denis Robert n’est en aucune manière impliqué dans les diverses manipulations qui font jour dans l’affaire dite Clearstream 2. Bien au contraire, c’est grâce à la publication de son livre « Clearstream, l’enquête » que la manipulation première a été démontrée. Bien loin de nuire à Clearstream, son livre a grandement contribué à dédouaner cette institution.


Sophie COIGNARD

15 juillet 2025

Renaud LECADRE soutient Denis Robert

Renaud LECADRE
Journaliste à Libération



C'est à la lecture du livre «Clearstream, l'enquête», rédigé par Denis Robert et publié par Les Arènes, qu'a été mis à jour un volet primordial de la manipulation concernant les faux listings de l'affaire dite - en France - Clearstream, du moins est-ce en le lisant que, à titre personnel, j'en ai compris l'essentiel. Le témoignage de Florian Bourges, révélé dans l'ouvrage, permet de comprendre comment, à partir de listings authentiques (ceux de Bourges en tant qu'auditeur de Clearstream), ont été confectionnés des listings manupulés (il reviendra à la justice française de dire par qui). Partir du vrai pour dénicher le faux: c'est une bonne façon de rendre intelligible cette affaire parfois inintelligible. Plutôt que de s'en prendre une nouvelle fois à Denis Robert, la société Clearstream ferait mieux de l'en féliciter.

Thierry GADAULT soutient Denis Robert

Thierry GADAULT
Journaliste économique
spécialisé dans les secteur de l’industrie
de l’armement et de l’aéronautique.



J’ai travaillé pour plusieurs grands magazines français : La Tribune, L’Expansion et Le Nouvel Economiste.

J’ai aussi écrit deux livres sur les affaires de défense : Jean-Luc Lagardère, le corsaire de la République (Le Cherche Midi, 2002) ; Arnaud Lagardère, l’insolent (Maren Sell, 2006).

Au cours de mon travail journalistique, notamment pour Le Nouvel Economiste, ou de mes enquêtes pour préparer mes livres, j’ai pu me rendre compte, comme de nombreux confrères, que la question des relations – notamment financières – entre le personnel politique français et les entreprises du secteur était centrale et permettait d’expliquer de nombreuses évolutions du paysage industriel au cours de ces vingt dernières années.

Les enquêtes sérieuses et documentées réalisées par Denis Robert ont apporté un élément de compréhension essentiel sur l’organisation des réseaux financiers internationaux, de leur mode de fonctionnement, de leurs zones d’ombre et des moyens pouvant permettre une utilisation criminelle de ces réseaux. Notamment par des industriels de la défense pour corrompre le personnel politique de pays tiers ou en France.


M’intéressant à l’affaire baptisée indifféremment par la presse française « du Corbeau » ou « Clearstream », car elle met en cause un dirigeant important du groupe Lagardère, le travail de Denis Robert a permis d’expliquer les tenants et les aboutissants d’une manipulation, qui sans lui, serait demeurée incompréhensible. Comment ses précédentes enquêtes ont pu être détournées, à son insu, par les responsables de la manipulation. Et pourquoi Clearstream a été faussement impliqué dans cette affaire.


Thierry GADAULT


14 juillet 2025

Bernard LANGLOIS soutient Denis Robert

Bernard Langlois
Journaliste (retraité)
Ancien présentateur des journaux radio d’Europe 1,
du Journal Télévisé d’Antenne 2,
producteur et animateur de l’émission
“Résistances”
sur la même chaîne,
fondateur et ancien directeur de l’hebdomadaire Politis
Membre fondateur de l’association Attac
(et toujours membre de son Conseil d’administration)



— témoigne du grand intérêt que j’ai pris à la lecture des différents livres-enquêtes de Denis Robert, qui ont contribué à m’éclairer sur les méthodes de fonctionnement du commerce et de la finance internationale à l’âge de l’électronique et de la mondialisation, notamment sur l’opacité avec laquelle fonctionne ce monde de la finance, dont Clearstream apparaît comme un rouage central ;

— constate que ces enquêtes, qui comme toutes enquêtes journalistiques, surtout sur des sujets aussi complexes, peuvent receler ici ou là des erreurs de détail, ont l’immense avantage de porter à la connaissance des citoyens des pays démocratiques l’existence de pratiques et de mécanismes qu’ils ignorent généralement et qui, pour légaux qu’ils soient, n’en paraissent pas moins largement responsables des dérives et anomalies qui caractérisent le fonctionnement du monde où nous vivons, jusqu’à favoriser, sans pour autant avoir à en assumer la responsabilité directe, les pratiques les moins avouables qui relèvent du crime organisé ;

— constate aussi que des magistrats de plusieurs nationalités européennes, engagés dans la lutte contre la délinquance financière ont rendu hommage au travail de Denis Robert et se sont associés à lui pour en appeler à l’opinion publique, de même que des députés français ont, sur la base de ces mêmes travaux, jugé utile d’investiguer dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire ;

— confirme avoir, à plusieurs reprises, et dans le cadre d’une actualité récente, incité ses lecteurs ou interlocuteurs divers croisés dans ses activités militantes, à s’appuyer sur les ouvrages de Denis Robert pour mieux comprendre le contexte de cette affaire politico-judiciaire, tout en leur recommandant de bien faire la différence entre une « affaire Clearstream » elle-même (le fonctionnement de la chambre de compensation luxembourgeoise, tel que décrit dans les ouvrages de Robert) et une affaire dite du « corbeau de l’affaire Clearstream », reposant sur la falsification et l’utilisation à des fins politiques de listings authentiques — différence essentielle et malheureusement pas assez soulignée dans la presse en général qui entretient volontiers la confusion entre les deux en parlant indifféremment d’une « affaire Clearstream » ;

— s’étonne de constater avec quel acharnement une puissance financière de la taille de Clearstream s’efforce d’abattre un ancien confrère isolé et courageux dont toute la pratique témoigne de la haute idée qu’il se fait de son métier et du respect qu’il témoigne à ses lecteurs, et plus encore qu’elle puisse lui faire reproche d’avoir contribué à mêler son nom à l’affaire politico-judiciaire ci-dessus évoquée, alors qu’il apparaît que c’est l’inverse qui est vrai : par son travail de divulgation des authentiques listings de Clearstream, Denis Robert a contribué à la démonstration que ceux du « corbeau » étaient des faux, dédouanant ainsi la banque de tout rapport avec la dite affaire, ce dont elle devrait lui être reconnaissant !



Bernard Langlois


13 juillet 2025

Pierre ROEDER soutient Denis ROBERT

Pierre ROEDER
Journaliste au Républicain Lorrain
Service reportage.



Je connais Denis Robert depuis plus de vingt ans. Je connais son travail journalistique depuis ses débuts à "Libération." J'ai adoré ses enquêtes sur quelques grandes affaires criminelles, j'ai suivi et respecté ses investigations, parmi les premières, sur les dérives financières du monde politique français. Denis Robert s'est, très tôt, attaché à expliquer les mécanismes financiers qui rendent la corruption possible. Ses livres sur Clearstream participent, selon moi, à cette approche aux vertus pédagogiques à l'usage de citoyens qui ont un droit d'information sur ce monde opaque de la grande finance. Démanteler, même avec quelques inexactitudes, compte tenu des difficultés d'une investigation en solitaire face à des institutions surpuissantes et difficiles d'accès, relève de la mission la plus noble du journalisme, profession aujourd'hui gangrénée par la complaisance.

J'ai lu puis la , à aucun moment je n'ai eu le sentiment que Denis Robert évoquait un complot planétaire piloté par Clearstream. Il propose de décoder un système inconnu du grand public et lève un coin de voile sur ces chambres de compensation, dont Cleartream, passages obligés d'une large majorité des transactions internationales.

Claerstream n'a pas été créée pour l'argent sale mais elle peut en être l'instrument, voire la vicitme. C'est ainsi que j'ai reçu le message des livres de Denis Robert.

Je ne comprends pas les efforts que déploient aujour'd'hui Clearstream pour "abattre" ainsi un journaliste sous prétexte que quelques erreurs se sont glissées dans une enquête si fastidieuse.

Si les actions judiciaires entreprises par Clearstream contre Denis Robert devaient constituer une stratégie pour briser le pot de terre , mon jugement sur la chambre de compensation luxembourgeoise serait terriblement plus sévère. Car le vrai scandale est là, dans ces procédures à répétition et à armes si inégales. Et ce d’autant plus que dans son dernier livre, “Clearstream l’enquête”, Denis Robert a démontré, le premier, que la chambre de compensation luxembourgeoise n’avait pas été pénétré informatiquement. Donc que les fameux listings qui occupent tant l’espace médiatique français depuis deux ans, étaient des faux.

Pierre ROEDER


11 juillet 2025

Sébastien VIBERT soutient Denis ROBERT


Sébastien VIBERT
Rédacteur en chef adjoint du magazine
Complément d’enquête sur France 2




Actuellement rédacteur en chef adjoint du magazine Complément d’enquête sur France 2, j’ai été pendant sept ans Grand reporter pour le magazine Envoyé Spécial, sur la même chaîne.

Pour cette émission, j’ai notamment réalisé en 1999 un reportage intitulé Finance mondiale, la menace mafieuse, destiné à expliquer au grand public comment la mondialisation des échanges financiers pouvait permettre aux entreprises criminelles de dissimuler facilement leurs flux d’argent. Par la suite, je me suis penché sur les travaux de Denis Robert, qui travaillait sur le même thème.

Suite à la publication de ses deux ouvrages Révélation$ (2001) et La boîte noire (2002), j’ai réalisé avec Jean-François Monier, un reportage intitulé Denis Robert, l’homme qui en savait trop, diffusé le 11 novembre 2004. Ce reportage de 35 minutes en deux parties se proposait :
- de vérifier les affirmations de Denis Robert contenues dans Révélation$ et La boîte noire en interviewant ses témoins et ses contradicteurs, et en analysant les documents sur lesquels l’auteur s’appuyait ;
- de raconter l’accueil que son enquête avait reçu dans les milieux politiques, financiers et journalistiques.

Le 11 mai 2006, j’ai réalisé un second reportage intitulé Les dessous de l’affaire Clearstream et consacré aux développements concernant MM. Sarkozy, Chirac, De Villepin, Van Ruymbeke, Rondot, etc. Une grande partie de ce second reportage reprenait les éléments du premier.

Ces deux diffusion n’ont fait l’objet d’aucune plainte, demande de droit de réponse ou de rectification de la part de la société Clearstream ou de quelqu’autre intervenant.


Cette présente attestation a pour but unique de préciser que, au cours de mes reportages, le travail de Denis Robert m’a paru :
- parfaitement légitime, au regard des enjeux que représente l’opacité des activités financières transfrontalières ;
- mené de bonne foi, avec le souci constant de comprendre les mécanismes de la compensation, de donner la parole aux différents protagonistes, au premier chef ceux de la société Clearstream elle-même ;
- étayé par des documents solides, examinés par de tierces personnes et des experts, des témoignages cohérents et sans dédits ;
- mené avec prudence et exprimé par des interrogations et non des affirmations gratuites et péremptoires.

Le temps que Denis Robert a consacré à cette enquête est pour moi le signe que l’auteur a progressé avec circonspection, validant au fur et à mesure documents et témoignages qu’il pouvait recueillir, qui ouvraient de nouvelles pistes et posaient de nouvelles questions.

Je considère également que son travail a été caricaturé par de nombreux confrères, qui ont résumé son enquête à la dénonciation malhonnête d’une société luxembourgeoise soupçonnée à la légère de blanchiment d’argent.

A ma connaissance, M. Robert n’a jamais porté de telles accusations et n’a jamais voulu livrer une enquête judiciaire avec des sommes prétendument blanchies et des noms de présumés criminels.

Il a, au contraire, posé des questions simples, précises et argumentées sur le fonctionnement de la société Clearstream et sur le potentiel de dissimulation des comptes non publiés. Il a, selon moi, mis en lumière les risques de dissimulation massive de flux financiers douteux.

Je considère, à l’instar des magistrats et d’élus spécialisés dans la lutte contre la criminalité financière (Eva Joly, Jean de Maillard, Bernard Bertossa, Vincent Peillon, Arnaud Montebourg, etc.), que son enquête courageuse sur un thème rarement abordé par la presse, a constitué un événement important dans la prise de conscience des implications de la mondialisation financière.



Sébastien Vibert

Jean de MAILLARD soutient Denis ROBERT

Jean de Maillard
Vice-Président du Tribunal
de Grande Instance d’Orléans



Je connais M. Denis Robert depuis de nombreuses années et j’ai suivi ses activités notamment depuis la publication de son premier ouvrage, Révélation$, sur « l’affaire Clearstream », écrit en collaboration avec M. Ernest Backes.

Je connaissais dès avant la rédaction de ce livre les éléments sur lesquels M. Robert a fait porter ses investigations, ayant fait également connaissance de M. Ernest Backes qui, lors d’une rencontre informelle avec des magistrats signataires de l’Appel de Genève à laquelle je participais, avait souhaité nous présenter les pratiques de la société CEDEL, devenue depuis lors Clearstream, qu’il voulait dénoncer.

Je dois dire tout que les révélations de M. Ernest Backes portaient d’abord sur l’existence de cette chambre de compensation, dont peu de personnes (et aucune en tout cas en dehors d’un cercle très restreint de praticiens) avaient alors conscience du rôle qu’elle jouait dans les mécanismes de la globalisation économique et financière. Nous découvrions ainsi en même temps, mes collègues magistrats et moi-même, l’une des structures-clé de la mondialisation et les pratiques qui laissaient penser que cet organisme pouvait être impliqué dans des circulations occultes – et le cas échéant criminelles – de flux financiers portant sur de très grands volumes financiers. Je dois dire que, dans un premier temps, ni mes collègues ni moi-même n’avons compris l’importance des informations qui nous étaient fournies car nous n’avions qu’une connaissance très rudimentaire des mécanismes concrets de la finance internationale, l’attention étant surtout portée, à cette époque, sur les paradis bancaires et fiscaux. Aucun d’entre nous n’avait entendu parler notamment de CEDEL et nous n’imaginions pas que cette structure mutualiste, ignorée par ailleurs dans toutes les publications professionnelles, pouvait être au cœur de la mondialisation financière. Par ailleurs, ces premières révélations qui nous étaient communiquées ne pouvaient déboucher sur des procédures judiciaires en raison de la manière dont elles étaient portées à notre connaissance.

Dès avant la publication de l’ouvrage de M. Denis Robert et sans avoir échangé sur ce sujet avec ce dernier, j’avais personnellement cherché à approfondir mes connaissances en la matière, et j’avais acquis ainsi la conviction que les chambres de compensation telles que Clearstream étaient effectivement des pièces déterminantes de la structure financière internationale, étrangement discrètes cependant au regard de l’importance des transactions qu’elles assurent. A cet égard, les investigations et recherches de M. Robert ont donc été essentielles pour de nombreuses personnes, notamment dans les milieux judiciaires, pour comprendre le fonctionnement du système financier international. C’est ainsi qu’avec plusieurs magistrats européens spécialisés dans la lutte contre la grande criminalité financière, nous avions publié une tribune dans le journal Le Monde, en mai 2001, pour témoigner de l’importance à nos yeux du travail de M. Denis Robert qui avait fait pourtant l’objet d’une vigoureuse campagne de dénigrement.

Cette campagne, orchestrée en France par le journal Le Monde, a vivement reproché à M. Robert de ne pas avoir apporté les preuves des accusations qui résultaient de ses propos. Je veux témoigner que je considère comme de particulière mauvaise foi cette critique. En effet, M. Robert a appuyé sa dénonciation, dans ses deux ouvrages consacrés à l’affaire Clearstream, sur deux témoignages circonstanciés et complémentaires de personnes ayant eu des responsabilités importantes chez CEDEL-Clearstream. Ces anciens cadres dirigeants faisaient état de manipulations électroniques, administratives et comptables auxquelles ils avaient eux-mêmes concouru, l’une se disant de bonne foi, l’autre ayant affirmé, avec les risques judiciaires que comportait un tel aveu, qu’il les avait effectuées en connaissance de cause des fraudes qu’elles servaient à réaliser. Ces deux témoignages étaient accompagnés de documents et d’informations qui justifiaient largement l’interprétation donnée par M. Robert. Force est de reconnaître que les investigations judiciaires menées pour les vérifier n’ont pas bénéficié de toute la sérénité et de la loyauté qui auraient été nécessaires pour garantir que les non-lieux qui ont été accordé à leur issue mettaient un terme définitif aux forts soupçons pesant sur les activités de Clearstream. Faute d’une telle enquête objective, j’ai la conviction que ces soupçons n’ont pas été levés et que, au contraire, les manœuvres par lesquelles l’enquête a été entravée en sont plutôt une confirmation indirecte.

Enfin, il me paraît important de souligner que les travaux de recherche et d’investigation sérieux, correspondant à un travail impartial, documenté et désintéressé de M. Robert, portaient exclusivement sur les modalités de fonctionnement de la société CEDEL-Clearstream et qu’ils sont sans rapport avec la falsification des listes de cette même société qui ont servi ultérieurement lors d’une tentative de déstabilisation de personnalités notamment politiques et administratives françaises. Tout au plus peut-on penser que les instigateurs de cette tentative de manipulation, tendant à faire croire que de nombreuses personnalités utilisaient des « comptes privés » chez Clearstream à des fins de corruption, avaient eux-mêmes une bonne connaissance des mécanismes financiers internationaux et des facilités de dissimulation qu’ils procurent pour avoir choisi les listes de cette société afin de monter leur supercherie.

Ayant connaissance de l’utilisation qui pourra être faite de la présente attestation, j’autorise M. Denis Robert à la produire en justice et de façon plus générale à en faire tout usage qu’il jugera bon à la défense de ses intérêts.

Jean de MAILLARD

10 juillet 2025

Marc AMBLARD soutient Denis ROBERT

Marc AMBLARD
Docteur en sciences de gestion
Maître de conférences – Directeur de recherches
Responsable du centre de recherche IREBS-EBS Paris
Directeur de la Licence LEA- Université de Provence




Je soussigné Marc Amblard *, Maître de conférences et directeur de recherches à l’Université de Provence (Aix-en-Provence) atteste par la présente tout l’intérêt et le sérieux que représentent le s travaux menés par Monsieur Denis Robert dans le cadre de son activité journalistique.
J’ai pu apprécier à la fois l’étendue des investigations engagées, la rigueur et la crédibilité de la démonstration. J’ai été surpris par la capacité de l’auteur à percer le fonctionnement d’un système présentant une grande complexité pour un non initié.
Pour avoir moi-même participé à certaines enquêtes financières, je ne peux que saluer le professionnalisme dont Monsieur Robert a fait preuve lors de ses recherches :
Les témoignages recueillis et les documents collectés lui ont permis de produire un travail sérieux et hautement crédible.
J’anime depuis 2005 un cycle de conférences et cours en master portant sur les circuits financiers internationaux ; je signale qu’une partie des développements s’inspirent directement des travaux de Monsieur Robert, notamment le fonctionnement interne de la chambre internationale de compensation Clearstream. Je dois reconnaître que ses enquêtes ont permis de compléter considérablement ma connaissance des mécanismes de compensation et, dans une certaine mesure, leur déviance.
Je précise toutefois qu’aucune information n’est diffusée au public sans avoir préalablement procédé à un ensemble de vérifications auprès de chercheurs et de professionnels du secteur bancaire.
Pour ces raisons, le centre d’étude technique et d’ingénierie Financière de l’Université Paul Cézanne d’Aix en Provence auquel j’appartenais à l’époque avait demandé à Monsieur Robert (ainsi qu’au juge J. de Maillard) d’assurer une journée de formation sur la compensation bancaire internationale et plus précisément, le rôle de la société Clearstream. La présentation de Monsieur Robert fut très appréciée par un auditoire composé pour sa majeure partie de gendarmes spécialisés. Nous lui en sommes très reconnaissants.
Je voudrais aussi certifier sur l’honneur que je n’entretiens aucun lien personnel particulier avec Monsieur Robert et que ces propos ne sont entachés d’aucune complaisance ou arrière-pensée politique ; ils relèvent d’une appréciation strictement technique et professionnelle.


Marc AMBLARD


*Auteur de :
Compatibilité et conventions – L’Harmattan – 2002
Sciences de gestion et conventions (Ed) - De Boeck – 2003
Plusieurs articles dans des revues scientifiques classées par le CNRS.

09 juillet 2025

Vente aux enchères publique en DECEMBRE 2007


Nous organisons une joyeuse
vente aux enchères publique
le dimanche 2 décembre 2007 à 14 H 30 à Nancy
au premier étage de la MJC Lillebonne
14 rue du Cheval Blanc 54000 Nancy

basée sur le partage
qui s’intitule

PEINE PARTAGEE

Le principe :
Les artistes offrent une oeuvre
et l’argent de la vente est partagé
entre son auteur et le comité de soutien.

LE CATALOGUE
des oeuvres mises en vente
(qui se remplit chaque jour
en fonction des lots que nous recevons )
se trouve sur ce blog
http://peinepartagee.blogspot.com/

Envoyez nous par mail
ICI
une reproduction de l’oeuvre
que vous souhaitez mettre en vente,
avec un descriptif et une estimation
et nous la mettrons en ligne
sur notre blog-catalogue.

Ou bien envoyez nous directement l’original
de votre contribution à notre boîte postale
Comité de soutien à denis Robert
BP 93602 54016 Nancy cedex



Jean François Kahn a raison et il n'est pas inutile de le rappeler

Jean François KAHN



"On ne peut plus avoir des journalistes spécialisés pendant cinq ou
dix ans sur une même rubrique"
-Mais certaines matières réclament une expérience! Il n'est pas
possible de se lancer du jour au lendemain dans une investigation
financière. Si vous empêchez la spécialisation vous appauvrissez les
enquêtes.
-"Il faut un système qui permette que le type spécialiste des
finances aille tous les trois mois faire un reportage social ou en
banlieue. Sinon les gens ne liront plus des papiers désincarnés qui
ne prennent pas en compte les autres dimensions d'une réalité. "

Jean-François Kahn
(itw de Raphaëlle Bacqué, Le Monde 6 janvier 2008)

06 juillet 2025

VOTRE COURRIER EN LIGNE!