Le 16 octobre 2008
a sonné l’arrêt de mort
du métier d’enquêteur

Circulez il n’y a rien à voir
Alors que Clearstream vient de gagner
trois procès en diffamation
contre Denis Robert
on se demande pourquoi
à la sortie de son livre “Révélation$”
le patron de Clearstream et tout son staff
ont été purement et simplement virés.
Le triomphe arrogant
Clearstream a décidément le triomphe arrogant
et se prend les pieds dans le tapis
en exagérant le décompte de ses victoires
et en oubliant celles de Denis Robert.
Denis Robert n’est pas seul
Contrairement à ce que le service communication
de Clearstream laisse entendre à l’envi,
Denis robert n’est pas seul.
Son cas d’école fédère
des appuis de toutes provenances
à commencer par près de 500 journalistes
qui ont envoyé leur carte de presse
en signe de soutien à sa cause.
http://jesoutiens.blogspot.com/
Denis Robert reste serein et déterminé
Le choix pour la suite est de se pourvoir en cassation
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Accueilli dans l'Espace Résistance du Festival de Quend
organisé par la présipauté de Groland,
le comité de soutien a fièrement déballé
sa cuvée Denis Robert
et ses T shirts "travailler plus..."
qui ont remporté un vif succès
auprès d'un public attentif
à notre démarche.
La recette de ce week-end servira,
comme tous les fonds
récoltés par le comité de soutien,
à payer les frais d'avocat engendrés
par les procès à répétition
qu'intente Clearstream
auprès de Denis Robert.
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15 septembre 2008
Analyses et commentaires
après le procès Denis Robert/ Clearstream
du 4 septembre 2008
à la 11 ème chambre
de la cour d’appel
du TGI de Paris.
(Cliquez sur les titres)
Nouvel OBS
Parlons de rinfhon
Cyber Journaliste
***********************************
Libération du 2 septembre 2008
--> Analyses et commentaires
après le procès Denis Robert/ Clearstream
du 4 septembre 2008
à la 11 ème chambre
de la cour d’appel
du TGI de Paris.
(Cliquez sur les titres)
Nouvel OBS
Parlons de rinfhon
Cyber Journaliste
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Libération du 2 septembre 2008
Clearstream contre Denis Robert,
énième round devant la justice
énième round devant la justice
par RENAUD LECADRE
La Cour d’appel de Paris va juger après-demain le litige entre Denis Robert et la société Clearstream. C’est la mère de toutes les batailles judiciaires opposant depuis sept ans le journaliste français (ancien de Libération) et la chambre de compensation luxembourgeoise. Quatre affaires de diffamation réunies en une : les deux livres publiés par Denis Robert aux éditions Les Arènes, Révélation$ et La Boîte noire, accompagnés de deux émissions sur Canal + et France Télévision.
Résultat de la première instance : match nul, avec avantage pour le journaliste. En octobre 2003, le TGI déboutait Clearstream de sa plainte (contre La Boîte noire et une interview chez Ardisson), au motif que «les ouvrages de Denis Robert ont le mérite de révéler un aspect du fonctionnement de la finance mondiale et les risques que faisait courir l’absence de contrôle». Et que «si l’auteur n’apporte pas de preuve irréfutable, il a été admis par nombre de spécialistes qu’il a apporté des éléments indiscutables démontrant des irrégularités.» En mars 2004, le même TGI, mais autrement composé, le condamnait à un euro de dommages et intérêts (pour Révélation$ et le documentaire Les Dissimulateurs), au motif que Denis Robert ne démontre pas, «avec le degré de précision et de certitude exigé, comment Clearstream apporterait sciemment son aide à des opérations mafieuses».
Frais judiciaires. Clearstream a fait appel, tout en tentant de dissimuler son semi-échec en première instance, un porte-parole affirmant publiquement n’avoir réclamé que l’euro symbolique contre Denis Robert. Faux : Clearstream exige (toutes procédures confondues) un million d’euros. Habituée à jongler avec les trillions, elle n’est pas à un million près. En face, Denis Robert peine à financer ses frais judiciaires - 100 000 euros au compteur. Préparant le terrain avant l’audience d’appel, le président de Clearstream, André Roelants, a donné le mois dernier une invraisemblable interview au Monde. Question : «Début juillet, la Cour européenne des droits de l’homme a débouté le coauteur d’un livre critique à votre égard. L’affaire est-elle vraiment finie ?» Réponse : «La récente décision de la CEDH est primordiale. Pour nous, une page se tourne, oui !» Faux, là encore : l’arrêt de la CEDH ne visait pas Denis Robert, mais son coauteur, le luxembourgeois Ernest Backes, à propos d’une obscure note de bas de page soupçonnant un avocat de collusion avec la mafia italo-américaine… Rien à voir avec le fonctionnement de Clearstream.
Deux ans plus tôt, Le Monde et Roelants s’étaient déjà prêtés au même exercice surréaliste. Question : «La justice luxembourgeoise vous a donné raison par un non-lieu. Pensez-vous en avoir fini avec les soupçons qui ont terni l’image de votre entreprise ?» Réponse : «Absolument. Cette décision met un point final à toute l’affaire.» Et peu importe que le non-lieu fût prononcé pour une question de prescription.
La chambre de compensation n’entend pas lâcher Denis Robert, au point de se constituer partie civile dans l’affaire des faux listings Clearstream. Le journaliste est mis en examen pour abus de confiance : on lui reproche d’avoir détenu par des moyens détournés des vrais listings, lesquels, transmis en de mauvaises mains, serviront ensuite à fabriquer des faux. Roelants, encore lui, a pourtant affirmé sur France Télévision que les vrais listings étaient disponibles sur Internet : «C’est public, il n’y a rien de mystérieux.» Du moins jusqu’aux livres de Denis Robert.
Cet été, le site Mediapart, a cru pouvoir résumer ainsi les griefs pénaux retenus contre Denis Robert, mis dans le même sac que ses coprévenus : «Suspecté d’avoir joué un rôle dans la confection et/ou la diffusion des faux listings.» L’amalgame n’est pas pour déplaire à Clearstream, à l’approche de l’audience d’appel. L’avocat du journaliste, Me Michel Zaoui, en sourit presque : «Si Denis Robert était un rigolo, il n’y aurait pas eu d’affaire Clearstream. C’est la preuve par l’absurde du sérieux de son enquête initiale.»
Barnum. Pour l’essentiel, la cour va devoir trancher si les deux livres se sont contentés de dénoncer l’opacité du fonctionnement de Clearstream, avec la multiplication de comptes non publiés, ou s’ils se sont emballés, fut-ce par insinuation, à l’accuser de blanchiment organisé. L’opacité est désormais acquise, à en lire la plainte de Clearstream : «Les raisons pour lesquelles un client peut souhaiter disposer d’un compte non publié sont multiples, normales et parfaitement légitimes.» Le barnum procédural aura au moins servi à celà.
Dernière nouvelle du front. S’agissant du troisième livre de Denis Robert, Clearstream, l’enquête, un tribunal luxembourgeois - la chambre de compensation préférant jouer à domicile - vient de le condamner à un euro. Pour un bouquin dédouanant Clearstream dans l’affaire des faux listings. N’importe quoi.
Frais judiciaires. Clearstream a fait appel, tout en tentant de dissimuler son semi-échec en première instance, un porte-parole affirmant publiquement n’avoir réclamé que l’euro symbolique contre Denis Robert. Faux : Clearstream exige (toutes procédures confondues) un million d’euros. Habituée à jongler avec les trillions, elle n’est pas à un million près. En face, Denis Robert peine à financer ses frais judiciaires - 100 000 euros au compteur. Préparant le terrain avant l’audience d’appel, le président de Clearstream, André Roelants, a donné le mois dernier une invraisemblable interview au Monde. Question : «Début juillet, la Cour européenne des droits de l’homme a débouté le coauteur d’un livre critique à votre égard. L’affaire est-elle vraiment finie ?» Réponse : «La récente décision de la CEDH est primordiale. Pour nous, une page se tourne, oui !» Faux, là encore : l’arrêt de la CEDH ne visait pas Denis Robert, mais son coauteur, le luxembourgeois Ernest Backes, à propos d’une obscure note de bas de page soupçonnant un avocat de collusion avec la mafia italo-américaine… Rien à voir avec le fonctionnement de Clearstream.
Deux ans plus tôt, Le Monde et Roelants s’étaient déjà prêtés au même exercice surréaliste. Question : «La justice luxembourgeoise vous a donné raison par un non-lieu. Pensez-vous en avoir fini avec les soupçons qui ont terni l’image de votre entreprise ?» Réponse : «Absolument. Cette décision met un point final à toute l’affaire.» Et peu importe que le non-lieu fût prononcé pour une question de prescription.
La chambre de compensation n’entend pas lâcher Denis Robert, au point de se constituer partie civile dans l’affaire des faux listings Clearstream. Le journaliste est mis en examen pour abus de confiance : on lui reproche d’avoir détenu par des moyens détournés des vrais listings, lesquels, transmis en de mauvaises mains, serviront ensuite à fabriquer des faux. Roelants, encore lui, a pourtant affirmé sur France Télévision que les vrais listings étaient disponibles sur Internet : «C’est public, il n’y a rien de mystérieux.» Du moins jusqu’aux livres de Denis Robert.
Cet été, le site Mediapart, a cru pouvoir résumer ainsi les griefs pénaux retenus contre Denis Robert, mis dans le même sac que ses coprévenus : «Suspecté d’avoir joué un rôle dans la confection et/ou la diffusion des faux listings.» L’amalgame n’est pas pour déplaire à Clearstream, à l’approche de l’audience d’appel. L’avocat du journaliste, Me Michel Zaoui, en sourit presque : «Si Denis Robert était un rigolo, il n’y aurait pas eu d’affaire Clearstream. C’est la preuve par l’absurde du sérieux de son enquête initiale.»
Barnum. Pour l’essentiel, la cour va devoir trancher si les deux livres se sont contentés de dénoncer l’opacité du fonctionnement de Clearstream, avec la multiplication de comptes non publiés, ou s’ils se sont emballés, fut-ce par insinuation, à l’accuser de blanchiment organisé. L’opacité est désormais acquise, à en lire la plainte de Clearstream : «Les raisons pour lesquelles un client peut souhaiter disposer d’un compte non publié sont multiples, normales et parfaitement légitimes.» Le barnum procédural aura au moins servi à celà.
Dernière nouvelle du front. S’agissant du troisième livre de Denis Robert, Clearstream, l’enquête, un tribunal luxembourgeois - la chambre de compensation préférant jouer à domicile - vient de le condamner à un euro. Pour un bouquin dédouanant Clearstream dans l’affaire des faux listings. N’importe quoi.
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25 août 2008
Nous avions demandé le 4 août 2008
un droit de réponse au journal LE MONDE
à la suite de l'interview de André Roelants
patron de Clearstream.
Le journal n'a pas donné suite
à notre sollicitation et le texte
(que l'on peut lire plus bas)
n'est pas paru.
Nous le déplorons bien sûr.
Mais une analyse intéressante
nous fait revenir sur cet événement
pas anodin du tout.
Affaire Clearstream :
Le Monde lave plus blanc
http://www.acrimed.org/article2954.html
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25 août 2008
C'est à l'occasion du 10ème anniversaire
de l'université d'été ATTAC à Toulouse
que Aude Labat a de nouveau planté
son stand de soutien à Denis Robert.
Elle y récolte des fonds
qu'elle nous fait parvenir.
Et hop!
Bravo et merci.
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4 août 2008
A la suite des déclarations de André Roelants
à la une du monde, du Figaro et sur les fils AFP
où le pdg de Clearstream déclare
qu’une page “venait de se tourner”,
que l’affaire Clearstream est “close”,
la multinationale “entièrement blanchie”
et que Denis Robert,
condamné en diffamation a Bordeaux,
aurait renoncé à combattre.
Le comité de soutien à Denis Robert
précise que Denis Robert
a gagné face à Clearstream
plus de procès qu’il n’en a perdu.
Que les procédures sont en appel.
Que le rendez-vous judiciaire le plus important
est prévu pour le 4 septembre prochain au TGI de Paris
où seront jugés en appel les plaintes déposées par Celarstream
contre le film de Denis Robert et Pascal Lorent “les Dissimulateurs”
le livre “Révélation$” et “la Boîte Noire”.
Nous rappelons que pour les 2 premiers Denis Robert
a été condamné à 1 euro symbolique
alors que 300 000 lui étaient réclamés.
Et que pour le second, le tribunal de Paris
avait jugé l’enquête de Denis Robert
sérieuse et de bonne foi
et condamné Clearstream à verser à Denis Robert
8 000 euros pour le préjudice subi.
Nous rappelons aussi que le non lieu luxembourgeois
a été obtenu grâce à des prescriptions.
Et pour finir que le travail de Denis Robert
a provoqué l’éviction des principaux
dirigeants de la firme en mai 2001.
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Début août 2008:
Nous avons passé le cap des
100 000 visiteurs
sur ce blog.
Nous avons passé le cap des
100 000 visiteurs
sur ce blog.
Denis Robert n'est pas tout seul.
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29 juillet 2008. Le combat contre la finance internationale dérégulée continue. Communiqué de la Plate Forme Paradis Fiscaux et Judiciaires
Les associations de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires saluent le courage de Denis Robert, contraint de jeter l’éponge
Le combat contre la finance internationale dérégulée continue
La Plate-forme contre les Paradis Fiscaux et Judiciaires a le regret de constater qu’un homme seul, aussi déterminé soit-il, ne peut lutter longtemps contre la finance dérégulée et son armada de juristes. Elle salue le courage et la ténacité de Denis Robert, aujourd’hui contraint au silence, et annonce qu’elle poursuivra sans cesse, avec des centaines de milliers de citoyens, le combat pour la transparence et la régulation de la finance globalisée, au service de la justice et la solidarité.
Les tribunaux sont-ils ce rempart pour la vérité et la justice que les sociétés humaines ont voulu construire, ou deviennent-ils le rempart des riches et de la censure ? Denis Robert croyait à la première définition : durant vingt années de journalisme, d’enquêtes approfondies et de publications notoires de livres et de films, il n’a cessé de dénoncer les dérives du fonctionnement de la finance globale. Il était convaincu que Clearstream, cette multinationale présente dans 100 pays dont 40 paradis fiscaux et, plus généralement, le système bancaire mondialisé abritaient des milliers de comptes illégaux et que des milliards d’euros s’échappaient en toute impunité de l’économie légale vers les centres offshore et l’économie mafieuse.
Grâce à Denis Robert, la boîte noire commençait à se fissurer mais c’était compter sans une armada de juristes et de conseillers financiers qui veillaient sur elle. L’intrus Denis Robert a donc subi les attaques de Clearstream et de banques internationales, et les procès se sont succédés devant les justices française, luxembourgeoise, belge, canadienne, suisse et autres.
Des batailles ont été gagnées, démontrant clairement que les décisionnaires avaient des comptes à rendre sur l’opacité de leurs procédures et sur les protections dont ils disposent. Mais un homme seul ne peut lutter longtemps contre les amendes infligées, les procès en appel et les pressions sous toutes les formes, et Denis Robert a pris la douloureuse décision de se taire dorénavant. C’est un défenseur de l’information qui cesse un combat devenu trop inégal.
Les onze organisations de la Plate-forme contre les Paradis Fiscaux et Judiciaires suivaient de près les travaux de Denis Robert. Elles savent que la finance dérégulée et les paradis fiscaux et judiciaires ont de redoutables conséquences : réduction drastique des budgets des Etats, accélération des inégalités, croissance de l’économie délictuelle et de l’économie criminelle, menaces sur l’accès de nombreuses populations aux biens publics fondamentaux, et processus de développement compromis pour de nombreux pays. Elles savent aussi que l’action néfaste des paradis fiscaux s’exerce au sein même de l’Europe à l’abri des places financières internationales, et que les grandes banques françaises sont régulièrement mais fort légèrement condamnées pour avoir masqué des opérations de blanchiment via leurs filiales dans les paradis fiscaux.
Membres de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires :
Attac France
CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde)
CCFD Terre Solidaire
CRID (Centre de Recherche et d’Information sur le Développement)
Droit pour la justice
Oxfam France Agir ici
Réseau Foi et Justice Afrique Europe
Secours catholique Caritas France
Sherpa
Survie
Transparence International France
Attac France
CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde)
CCFD Terre Solidaire
CRID (Centre de Recherche et d’Information sur le Développement)
Droit pour la justice
Oxfam France Agir ici
Réseau Foi et Justice Afrique Europe
Secours catholique Caritas France
Sherpa
Survie
Transparence International France
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Un Courrier qui nous touche particulièrement
La Scam, Société Civile des Auteurs Multimédia,
a voté une motion de soutien à Denis Robert,
et régulièrement nous recevons des messages
ou des dons de ses adhérents.
Marcel Ophuls , l'auteur du "Chagrin et la pitié",
nous a entre autres apporté son soutien.
Aujourd'hui, nous recevons celui de la veuve d' André Harris
(du couple Harris et Sedouy)
dont la lettre nous touche particulièrement...
Qu'elle soit ici rassurée, Denis Robert n'abandonne pas la partie.
Il a bon espoir de sortir sans déshonneur
de la bataille engagée contre Clearstream.
Simplement, devant le systématisme des plaintes
déposées par la partie adverse,
il a pris la décision de ne plus intervenir dans les médias.
Cela devenait trop coûteux.
Le combat continue néanmoins devant les tribunaux
avec la même détermination.