03 novembre 2027

UNE VICTOIRE DEFINITIVE !

Février 2011

Après 10 ans de procédure, quatre ans de comité de soutien, des centaines de dons, un concert et une vente aux enchères à son bénéfice, plus de 100 000 euros de frais de justice, 500 Journalistes affichant leur carte de presse en signe de soutien...

Denis Robert
a
d é f i n i t i v e m e n tg a g n é
contre CLEARSTREAM

Les hauts magistrats de la Cour de cassation viennent
d’annuler trois condamnations à l’encontre de Denis Robert
en soulignant "l'intérêt général du sujet traité et le sérieux
de l’enquête"
et condamnent Clearstream à lui verser
9000 euros. Clearstream devra de plus rembourser
Denis ROBERT des sommes qu'il a versées à la suite
de ses condamnations précédentes.

L'affaire reviendra devant la Cour d'Appel de Lyon pour
un ultime procès lors duquel Denis Robert pourra
demander des dommages et intérêts ainsi que des
publications dans différents journaux.



Après dix ans de procédure et de harcèlement,
c’est une formidable victoire du droit,
de la justice et du journalisme.


Un texte de Denis ROBERT à la suite de ce jugement

Dix ans et toutes mes dents.
Note pour mes amis et les amis de mes amis qui ont la mémoire embrouillée et me demandent des détails sur les jugements de la cour de cassation qui viennent de tomber. D’abord vous dire qu’ils mettent un terme une longue bataille judiciaire et qu’ils m’enchantent.
Depuis dix années que Révélation$ est sorti (28 février 2001), de nombreuses plaintes ont été déposées contre mon éditeur, les chaînes qui ont diffusé mes films, de nombreux journaux et contre moi. Une soixantaine en tout, dans plusieurs pays, en comptant les procédures pénales et les constitutions de partie civile.
Parmi ces plaintes, une dizaine émanait de la Banque Générale de Luxembourg et une vingtaine a été lancée par la Menatep une banque russe liée à la mafia. Je peux dire que globalement j’ai gagné tous ces procès.
La Chambre de Compensation luxembourgeoise Clearstream a diligenté une grande partie des autres procédures. Leur stratégie a été essentiellement basée sur la calomnie, une extrême mauvaise foi, le harcèlement, l’acharnement et l’intimidation.
Cette stratégie, loin du droit, échoue lamentablement aujourd’hui, pour laisser place à la justice et au journalisme. Une victoire sans tambour, ni trompette. Une victoire gravée dans le marbre. Un souvenir de victoire bientôt. Peu importe. Cette décision ouvre d’intéressantes perspectives. Clearstream ne pourra plus faire comme avant…
Une vingtaine de plaintes ont été déposées par la multinationale en France, en Belgique, au Luxembourg, occasionnant des centaines de visites d’huissiers à mes domiciles. Passé les limites, je ne compte plus.
J’ai perdu quelques procès (en particulier pour des interviews à des journaux, je pense à Sud Ouest ou VSD). J’en ai gagné (Nouvel Obs, le Point, « Tout le monde en parle » sur France 2). J’aurais pu et j’aurais dû, si j’avais eu les moyens financiers, aller systématiquement pour toutes ces procédures jusqu’à la Cour de Cassation. Je ne l’ai fait que pour trois d’entre elles. Les plus importantes à mes yeux, puisque ces procédures concernaient les deux livres originelles « Révélation$ », la « Boîte Noire » et « Les dissimulateurs », mon premier documentaire sur l’affaire.
Passons sur « Clearstream l’enquête » qui a occasionné une condamnation symbolique (mais onéreuse en frais de procédure) à Luxembourg, pour nous intéresser au reste…
Pour « Révélation$ » et « Les dissimulateurs » (mon premier documentaire diffusé en février 2001), j’ai été condamné en diffamation à hauteur d’un euro symbolique de dommages et intérêts en mars 2004, puis (en appel) à 1500 euros en octobre 2008, sans compter les frais de procédure.
Pour « La Boîte Noire » (sorti en octobre 2002), Clearstream a été déboutée et condamnée à me verser 3 500 euros de dommages et intérêts en première instance. Devant la Cour d’Appel (Paris, octobre 2008), j’ai été condamné à 1500 euros, sans compter les frais de procédures et de publication des décisions.
Je me suis pourvu en cassation. J’ai pris cette décision contre l’avis de nombreuses personnes, dont mon éditeur, Les Arènes et la chaîne Canal + qui ont refusé de poursuivre les procédures. Je ne les accable pas. De leur place, il leur était sans doute difficile d’aller au bout de la bataille à mes côtés. Certains auraient lâché avant.
Dans les jours qui ont suivi les décisions de la Cour d’appel, Clearstream a acheté une page dans le Monde pour proposer une transaction qui consistait à accepter ces condamnations contre la non-exécution des arrêts. En gros, le non paiement des sommes auxquelles j’étais condamné.
Il était impensable d’accepter un tel compromis, de renier mon travail, mon enquête. Il était indispensable sur les principes qui fondent ce que doit être le journalisme, de me battre jusqu’au bout pour obtenir une décision reconnaissant le droit. J’étais prêt à aller jusqu’à la Cour Européenne des Droits de L’homme s’il le fallait.
Je savais ce que j’avais vu et fait. J’avais intégré les enjeux de cette bataille. Un système financier sain au départ a été dévoyé, ouvrant d’incroyables possibilités de dissimulation. Mon enquête était, est, restera fondée. Mes écrits reposent sur des documents, des courriers, des listings, des microfiches, des témoignages filmés. Des éléments suffisamment probants qui ont permis de mettre à jour des comptes non publiés produisant de l’opacité, un système d’effacement de traces de transactions, la probabilité très forte d’une double comptabilité, des liens présumés entre Clearstream et l’Eglise de scientologie, l’hébergement de banques mafieuses, l’utilisation de Clearstream pour la mise en œuvre d’opérations occultes, l’absence totale de transparence et de contrôle, la complicité des auditeurs, le licenciement du personnel qui refusait de procéder à des manipulations comptables et de publier des bilans de fait maquillés… Mon enquête et la simple lecture de mes documents montraient, montrent que cette firme abritait plus de 6000 comptes ouverts dans des paradis fiscaux. Parmi ces comptes, des sociétés off shore, mais aussi des filiales de banques respectables. J’ai révélé que des multinationales pétrolières, agroalimentaires ou industrielles avaient également ouvert des comptes discrets à Clearstream. J’en passe et des dizaines.
Au delà du coup de projecteur sur cette firme, l’ensemble de ce travail explicitait les dérives inquiétantes du système financier international et révélait les contours d’une finance véritablement parallèle.
J’en savais beaucoup et je ne voulais pas me taire. Je restais persuadé que les juges de la Cour d’Appel ne m’avaient pas jugé comme il le fallait au vu des éléments du dossier.
L’appui de mes amis du comité et des mille huit cent quatre vingt six personnes ayant soutenu ce qui devenait un combat de longue haleine ont été déterminants.
Canal plus et mon éditeur ont été condamnés à mes côtés, mais Clearstream s’est retournée systématiquement vers moi. Le but n’était pas tant l’argent que la volonté de m’étouffer financièrement, de m’empêcher de poursuivre mes recherches et de me défendre.
Le moment de bascule a été l’affaire pénale dite « Clearteam 2 ». Celle mettant en cause Dominique de Villepin.
Clearstream s’est constituée partie civile dans cette procédure concernant les listings truqués. J’ai été mis en examen pour vol et recel en fin d’année 2006. Dès lors sans que je m’en rende compte, la suspicion a changé de camp. Les communicants de la firme et leurs avocats ont habilement utilisé cette seconde procédure pour influencer les juridictions dans les procès qui m’étaient faits.
Clearstream me présentait comme le pivot de cette nouvelle affaire qui n’avait aucun lien avec les litiges nous concernant. Tenter de ridiculiser mon travail ne suffisait plus, il fallait pratiquer l’amalgame et la confusion.
Combien de fois ai-je entendu les avocats de la firme ou des journalistes malveillants se moquer de « mes erreurs », m’appeler le « falsificateur » ou le « conspirationniste ». Tout cela a joué. Comme ont dû jouer les articles fielleux écrits par des procureurs à moustaches, des éditorialistes à deux balles, des concierges du net. Je sais, je ne devrais pas. Mais bon. Je pense aussi à certains politiques qui m’avaient épaulé et qui soudainement ont baissé les yeux.
J’ai arrêté mon blog. J’ai arrêté le contact frontal. Je suis resté zen. J’ai attendu que ça passe. J’ai été relaxé en janvier 2010. Cette décision pénale est définitive.
Pour le reste, j’ai attendu que des magistrats jugent, tranquillement. Loin du tumulte. C’est ce qui vient de se passer.
La Cour de cassation est la plus haute instance judiciaire française. Le dernier recours avant la Cour européenne des droits de l’homme. Je l’avais envisagé.
Chacun des trois arrêts qui me libère aujourd’hui et accable Clearstream est rédigé dans des termes clairs, précis et sans ambiguïté. La Cour de Cassation « autorise » les propos et les imputations contenues dans mes deux livres et mon documentaire.
La Première Chambre Civile de la Cour de Cassation, se fondant sur l’article 10 de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, a rendu trois arrêts qui sonnent le glas à mes ennuis et ouvrent des brèches importantes chez ceux qui m’attaquaient.
C’est fondamental. Ça fera jurisprudence.
Les arguments retenus par la Cour de Cassation sont intégralement ceux développés par mes défenseurs Michel Zaoui et Bénédicte Litzler au cours de ces dix années. Pour des raisons de procédure, nous nous sommes adjoint un avocat à la Cour de Cassation, Denis Carbonnier. Il s’est aussi battu à nos côtés. Il s’agit d’une reconnaissance de la qualité de leur travail et du mien.
La Cour de Cassation a annulé mes trois condamnations du 16 octobre 2008 pour diffamation. Elle a explicitement reconnu « l’intérêt général du sujet» et le « sérieux de mon enquête ».
Tout le monde peut maintenant citer partout ce que j’avais écrit.
Dix ans pour mesurer l’aveuglement du dirigeant de Clearstream qui a porté plainte à l’origine contre moi. Ses successeurs n’ont pas démontré plus de clairvoyance puisqu’ils ont régulièrement relayé et encouragé ces plaintes.
Je ne sais pas ce que deviendront les informations contenus dans mes livres et mes films. Je ne sais pas ce que les Allemands qui ont racheté Clearstream en 2002 (suite à mon enquête) et qui ont forcément constaté ces dérives ont fait. La justice luxembourgeoise étant peu équipée pour traiter ces sujets et la justice européenne encore défaillante, je crains que le combat pour mettre un peu de rationalité et de contrôle dans cette banque des banques soit encore long. Pourtant ici plus qu’ailleurs, la question de la régulation du capitalisme se pose. Je rappellerai ce chiffre : Clearstream a annoncé en 2010 plus de dix trillions d’euros de valeurs enregistrées dans ses comptes. Dix mille milliards d’euros.
Pour revenir aux arrêts de la Cour de Cassation, toutes les demandes de Clearstream à mon encontre sont définitivement rejetées. Ils sont condamnés à me verser la somme de 9 000 euros au titre des frais de procédure et à me rembourser le montant de mes précédentes condamnations aujourd’hui annulées.
En ce qui concerne le préjudice financier et moral subi par moi pendant ces années, les trois affaires sont renvoyées devant la Cour d'Appel de Lyon. Je vais demander réparation aux dirigeants de la firme.
Par leur harcèlement, leur entêtement, leurs mensonges, leur acharnement judiciaire, Clearstream et ses communicants sont responsables de dix années à bien des égards perdues.
La crise financière étant passée par là, on voit bien les raisons politiques et financières qui les ont amenés –par tous les moyens- à me faire taire. Ils n’y sont pas parvenus.
Au final, toute mon enquête est entièrement validée. Les arrêts sont définitifs et sans recours pour Clearstream.
Merci du fond du cœur à tous ceux qui m’ont soutenu. Et vous êtes nombreux. Je ne me suis jamais senti seul ou angoissé pendant ces années. Et ça je vous le dois.
Denis Robert. Chatel, le 7 février 2011















AVRIL 2010

La relaxe de Denis Robert a créé un désintérêt du public
sur son histoire, ce qui est tout à fait normal.
Son Comité de Soutien est dans une période de transition.
Il nous reste une dizaine de milliers d'euros en caisse,
pour près de 120 000 déjà dépensés en frais de procédures.
Il y a encore quatre procès qui devraient avoir lieu en 2011,
puis sans doute la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme).
Pour l'instant, nous laissons vivoter la structure.
Nous aurons peut être besoin d'argent plus tard.

Nous levons le pied en attendant la suite...






02 novembre 2027

Dernières nouvelles


Et pendant ce temps là en Suisse,
dans le Courrier de Genève
du lundi 8 février 2010.




Relax pour Denis Robert


Un texte de Denis Robert
écrit à la suite du jugement.
J’avais pensé envoyer ce texte:

“La justice a été rendue. Après plusieurs années d'épreuves, mon innocence a été reconnue.

Je pense à cet instant à ma famille qui a connu jour après jour la rumeur et la suspicion.

Je salue le courage du tribunal qui a su faire triompher la justice et le droit sur la politique.

Je suis fier d'être le citoyen d'un pays, la France, où l'esprit d'indépendance reste vivant.

Je n'ai aucune rancœur. Aucune rancune. Je veux tourner la page.

J'ai été blessé par l'image que l'on a voulu donner de la politique
journalisme),

de l'engagement qui a été le mien, pendant 30 ans.

Et c'est vers l'avenir que je veux me tourner...”
Mais c’est déjà fait, c’est de Dominique de Villepin




Me concernant...

Je suis satisfait.

Heureux pour les centaines de milliers de personnes
qui se sont inquiétées de voir qu’un
journaliste pouvait être poursuivi en France
pour avoir fait son travail.

Ce jugement crée une jurisprudence.
Il dit que les journalistes sont maintenant protégés
par des principes supérieurs qui sont ceux de la liberté d’informer,
la liberté de la presse et la liberté d’expression.
Je rappelle que c’est moi qui aie apporté la preuve
que les fichiers à l’origine de ce scandale étaient des faux
et la démonstration qu’il s’agissait de listings Clearstream manipulés.
Cela a totalement disculpé Clearstream qui – en remerciement -
a porté plainte pour « recel de vol».

Si j’ai été sur le banc des accusés
c’est surtout par la volonté d’une entreprise et de ses dirigeants.

En même temps, je n’ai jamais été autant sollicité,
notamment par des acteurs internationaux
de la vie économique, sociale et politique.
Les demandes viennent de partout, de France mais aussi d’Espagne, d’Allemagne,
des USA, d’Italie. Ils s’intéressent à l’affaire Clearstream, la vraie,
celle d’une multinationale sur laquelle j’ai enquêté depuis 1999.

L’Affaire Clearstream (la 2) aurait pu s’appeler l’affaire Villepin/Sarkozy
ou l’affaire des faux fichiers.
Cela aurait été plus simple pour moi. Mais bon.

Denis Robert

Un message
de Denis Robert
pour 2010

Salut les amis,

2009 m’a rincé,
pas encore essoré,
un peu essoufflé.
Beaucoup fait marrer.

Je sens que 2010 va me gonfler.
A l’hélium.

Merci pour vos messages
et vos encouragements.
Même si je ne réponds pas toujours
et pas très rapidement,
je les lis.
Et évidemment, je me sens moins seul.
Et porté, plus léger.

Quelques fois, on n'a pas trop envie de se lever,
on se dit que bon...
Tous ces gestes m'obligent à rester éveillé,
stoïque dans le chaos naissant,
droit dans mes Converse (pub).
Et à continuer à leur dire merde.
Avec le sourire.

Il reste six procédures en cours.
Et un verdict en attente.
2010 pourrait être l'année du relax
mais pas des doigts de pied en éventail.

Je ne suis pas très carte de vœux.
Simplement je sens qu’en 2010,
il va falloir encore jouer des coudes
et résister à la connerie ambiante.

Merci pour vos encouragements.

Bonne bise et bonne année à tous.

Denis Robert.





... ma dernière toile de 2009





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Le ministère public vient de demander
la relaxe de Denis Robert
dans le procès Clearstream,
celui qui concernait les falsifications de fichiers.

C'est une bonne nouvelle.
Ce n'est pas une victoire pour autant,
le jugement devant être prononcé
début janvier 2010.

Si le juge suivait le réquisitoire du procureur,
l'histoire ne serait pas pour autant
finie pour Denis.

Car d'autre procès et/ou appels
sont en cours ou à venir,
ayant pour objet direct les livres et les films.

Pour cela, nous avons encore besoin de votre soutien,
de vos dons, car se défendre coûte cher
et n'est pas remboursé par la sécurité sociale!

Comme l'ont eux-mêmes signalé
les avocats de Clearstream,
notre seul moyen de récupérer des fonds
est de vendre nos dessins,
nos ticheurtes, nos cuvées.

Sous après sou,
nous y parvenons.
Grâce à vous.
Continuons.
Continuez.
Merci.





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Un communiqué du
SNJ
Paris, le 22 septembre 2009


Le procès Clearstream
ne doit pas être celui du journalisme

Denis Robert est un des premiers protagonistes du procès Clearstream
à être entendu ce mardi par le tribunal.
Il a été mis en examen pour « recel de vol et abus de confiance ».
Derrière ces incriminations, c’est le vrai travail
d’un journaliste opiniâtre et courageux
qui est mis en cause et plus particulièrement, pour tout journaliste,
le droit d’enquêter et l’obligation de protéger ses sources.

Denis Robert a fait son travail en informant le public sur Clearstream
et le blanchiment d’argent à l’échelle mondiale.
Dans ce procès à très grand spectacle,
ce n’est pas ce blanchiment qui est traité,
mais les complots d’officines peu regardantes sur la vérité et la morale.
Le Syndicat National des Journalistes (SNJ), première organisation de la profession,
aux côtés de Denis Robert depuis plusieurs années,
lui renouvelle son soutien et appelle l’ensemble de la profession
à être très attentive à cette affaire.


Syndicat National des Journalistes
33 rue du Louvre 75002 Paris
http://www.snj.fr








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Un message de Roberto Saviano
à l’attention de Denis Robert


Roberto Saviano
est un écrivain et journaliste italien.
Il est célèbre pour avoir décrit les milieux mafieux ,
en particulier celui de la Camora napolitaine




Conosco il lavoro e il coraggio di Denis Robert. Si tratta di un lavoro molto utile per la lotta alla criminalità organizzata avendo permesso di conoscere in modo originale e circoscritto i circuiti finanziari del denaro invisibile. Si tratta di un lavoro difficile e coraggioso che merita il sostegno di tutti coloro che provano a stroncare i legami tra criminalità organizzata e finanza. Per questa ragione mi sento di dare tutto il mio appoggio a Denis Roberttanto più che trovo inverosimile il processo che gli è stato intentato. Denis Roberto è una risorsa per la democrazia tentando di fermare la sua libertà di scrittura si tenta di inceppare la democrazia, la comunicazione, la libertà dei lettori di sapere.



Je connais le travail et le courage de Denis Robert. Il s'agit-là d'un travail très utile pour la lutte contre la criminalité organisée qui a permis de manière originale et circonstanciée de connaître les circuits financiers de l'argent invisible. Il s'agit d'un travail difficile et courageux qui mérite le soutien de tous ceux qui tentent d’étrangler les liens entre criminalité organisée et finances. Pour cette raison, je me sens en devoir de soutenir pleinement Denis Robert et ce d'autant plus que je trouve invraisemblable le procès qui lui est fait. Denis Robert est une ressource pour la démocratie, en tentant de museler sa liberté d'écriture on tente de saper la démocratie, la communication, la liberté de savoir des lecteurs




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Denis Robert comparaîtra à partir du 21 septembre 2009
au procès Clearstream 2 pour "recel d'abus de confiance".
Il évoque les ressorts de la crise,
son rôle dans l'affaire Clearstream
mais il nous donne également son regard
sur les criminels financiers
et leurs paradis fiscaux
qu'il observe depuis plus de 10 ans.





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Solidaires
Dans le cadre des rencontres du film documentaire
«Luttes et Résistances : Les luttes internationales»
à St Jean du Gard les 3, 4 et 5 avril dernier



La cuvée Denis Robert également en vente à cette adresse:
CUVéE DENIS ROBERT

Coup de chapeau à Aude Labat,
Christian et Paul
qui ont collecté des fonds
pour notre comité de soutien.




01 novembre 2027

état des lieux


Les sommes dépensées
par le comité de soutien à Denis Robert
depuis sa création en novembre 2006



janvier 2007
Frais d’avocats
10 764 euros

février 2007
Frais d’avoués
880 euros

Frais d’avocats
1196 euros

mars 2007
Frais de publication
et de dommages et intérêts
4988,73 euros

avril 2007
Frais d’huissiers
53,28 euros

juin 2007
Frais d’avocats
5750 euros

juillet 2007
Frais d’huissiers
61,36 euros

août 2007
Frais d’avocats
5750 euros

octobre 2007
Frais d’avoués
480 euros

novembre 2007
Frais d’huissier
79,72 euros

frais d’avoués
574,08 euros

Frais d’avocats
5980 euros

janvier 2008
frais d’avoués
880 euros

février 2008
Frais d’avocats
2683,88 euros

frais de procédures
4000 euros

mars 2008
frais de procédures
3500 euros

avril 2008
Frais d’avocats
4784 euros

juillet 2008
Frais d’avocats
4186 euros

frais d’avocats
237,32 euros

frais d’avocats
8231,78 euros

septembre 2008
frais d’avoués
580 euros

octobre 2008
frais d’avocats
5980 euros

janvier 2009
frais d’avoués
1000 euros

février 2009
frais d’avocats
4784 euros

mars 2009
frais d’avocats
2990 euros

mai 2009
frais d’avocats
2570,33 euros

frais d’avoués
2691 euros

total en mai 2009
85 655,48 euros


(Nous n'avons pas fait les dernières mises à jour:
fin octobre 2009 nous en sommes à plus de 100 000 euros)








"Les lignes ont bougé"
une interview de Denis ROBERT
sur le site ActuaBD
Cliquez ici






Une interview de Denis Robert
sur médiapart

Cliquez ici



à l'occasion de la sortie de

"l'argent invisible"

le tome 1 de la BD
de Denis Robert, Yan Lindingre et Laurent Astier
"l'affaire des affaires"



31 octobre 2027

Un extrait du livre de Bernard Bertossa (la justice, les affaires, la corruption) qui sort chez Fayard.



Pour agrandir les pages du livre
CLIQUEZ DESSUS

30 octobre 2027

Bonnes résolutions et remerciements de Denis ROBERT


Pour agrandir la lettre CLIQUEZ DESSUS

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26 juillet 2027

L'impossible accord est impossible.

L'actualité autour de Denis Robert est importante ces jours-ci.

Vendredi 24 octobre, dans une publicité payée au journal Le Monde, inaugurant ainsi une nouvelle forme de communication, Clearstream proposait à Denis un arrangement "amiable".

Après réflexion et consultation de ses avocats, Denis a décliné "l'offre" et s'en explique dans un texte publié Mercredi 29 octobre par Libération.

Le combat judiciaire semblant devoir continuer, Denis Robert a toujours besoin de soutiens, professionnel, moral, financier.

Les collègues journalistes sont invités à nous envoyer leur carte de presse, qui s'ajoutera aux 480 déjà reçues.

02 août 2026





Le 16 octobre 2008
a sonné l’arrêt de mort
du métier d’enquêteur




Circulez il n’y a rien à voir

Alors que Clearstream vient de gagner
trois procès en diffamation
contre Denis Robert
on se demande pourquoi
à la sortie de son livre “Révélation$”
le patron de Clearstream et tout son staff
ont été purement et simplement virés.


Le triomphe arrogant

Clearstream a décidément le triomphe arrogant
et se prend les pieds dans le tapis
en exagérant le décompte de ses victoires
et en oubliant celles de Denis Robert.




Denis Robert n’est pas seul

Contrairement à ce que le service communication
de Clearstream laisse entendre à l’envi,
Denis robert n’est pas seul.
Son cas d’école fédère
des appuis de toutes provenances
à commencer par près de 500 journalistes
qui ont envoyé leur carte de presse
en signe de soutien à sa cause.

http://jesoutiens.blogspot.com/




Denis Robert reste serein et déterminé

Le choix pour la suite est de se pourvoir en cassation




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Accueilli dans l'Espace Résistance du Festival de Quend
organisé par la présipauté de Groland,
le comité de soutien a fièrement déballé
sa cuvée Denis Robert
et ses T shirts "travailler plus..."
qui ont remporté un vif succès
auprès d'un public attentif
à notre démarche.


La recette de ce week-end servira,
comme tous les fonds
récoltés par le comité de soutien,
à payer les frais d'avocat engendrés
par les procès à répétition
qu'intente Clearstream
auprès de Denis Robert.





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15 septembre 2008

Analyses et commentaires
après le procès Denis Robert/ Clearstream
du 4 septembre 2008
à la 11 ème chambre
de la cour d’appel
du TGI de Paris.
(Cliquez sur les titres)

Nouvel OBS
Parlons de rinfhon


Cyber Journaliste





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Libération du 2 septembre 2008

Clearstream contre Denis Robert,
énième round devant la justice


par RENAUD LECADRE



La Cour d’appel de Paris va juger après-demain le litige entre Denis Robert et la société Clearstream. C’est la mère de toutes les batailles judiciaires opposant depuis sept ans le journaliste français (ancien de Libération) et la chambre de compensation luxembourgeoise. Quatre affaires de diffamation réunies en une : les deux livres publiés par Denis Robert aux éditions Les Arènes, Révélation$ et La Boîte noire, accompagnés de deux émissions sur Canal + et France Télévision.
Résultat de la première instance : match nul, avec avantage pour le journaliste. En octobre 2003, le TGI déboutait Clearstream de sa plainte (contre La Boîte noire et une interview chez Ardisson), au motif que «les ouvrages de Denis Robert ont le mérite de révéler un aspect du fonctionnement de la finance mondiale et les risques que faisait courir l’absence de contrôle». Et que «si l’auteur n’apporte pas de preuve irréfutable, il a été admis par nombre de spécialistes qu’il a apporté des éléments indiscutables démontrant des irrégularités.» En mars 2004, le même TGI, mais autrement composé, le condamnait à un euro de dommages et intérêts (pour Révélation$ et le documentaire Les Dissimulateurs), au motif que Denis Robert ne démontre pas, «avec le degré de précision et de certitude exigé, comment Clearstream apporterait sciemment son aide à des opérations mafieuses».
Frais judiciaires. Clearstream a fait appel, tout en tentant de dissimuler son semi-échec en première instance, un porte-parole affirmant publiquement n’avoir réclamé que l’euro symbolique contre Denis Robert. Faux : Clearstream exige (toutes procédures confondues) un million d’euros. Habituée à jongler avec les trillions, elle n’est pas à un million près. En face, Denis Robert peine à financer ses frais judiciaires - 100 000 euros au compteur. Préparant le terrain avant l’audience d’appel, le président de Clearstream, André Roelants, a donné le mois dernier une invraisemblable interview au Monde. Question : «Début juillet, la Cour européenne des droits de l’homme a débouté le coauteur d’un livre critique à votre égard. L’affaire est-elle vraiment finie ?» Réponse : «La récente décision de la CEDH est primordiale. Pour nous, une page se tourne, oui !» Faux, là encore : l’arrêt de la CEDH ne visait pas Denis Robert, mais son coauteur, le luxembourgeois Ernest Backes, à propos d’une obscure note de bas de page soupçonnant un avocat de collusion avec la mafia italo-américaine… Rien à voir avec le fonctionnement de Clearstream.
Deux ans plus tôt, Le Monde et Roelants s’étaient déjà prêtés au même exercice surréaliste. Question : «La justice luxembourgeoise vous a donné raison par un non-lieu. Pensez-vous en avoir fini avec les soupçons qui ont terni l’image de votre entreprise ?» Réponse : «Absolument. Cette décision met un point final à toute l’affaire.» Et peu importe que le non-lieu fût prononcé pour une question de prescription.
La chambre de compensation n’entend pas lâcher Denis Robert, au point de se constituer partie civile dans l’affaire des faux listings Clearstream. Le journaliste est mis en examen pour abus de confiance : on lui reproche d’avoir détenu par des moyens détournés des vrais listings, lesquels, transmis en de mauvaises mains, serviront ensuite à fabriquer des faux. Roelants, encore lui, a pourtant affirmé sur France Télévision que les vrais listings étaient disponibles sur Internet : «C’est public, il n’y a rien de mystérieux.» Du moins jusqu’aux livres de Denis Robert.
Cet été, le site Mediapart, a cru pouvoir résumer ainsi les griefs pénaux retenus contre Denis Robert, mis dans le même sac que ses coprévenus : «Suspecté d’avoir joué un rôle dans la confection et/ou la diffusion des faux listings.» L’amalgame n’est pas pour déplaire à Clearstream, à l’approche de l’audience d’appel. L’avocat du journaliste, Me Michel Zaoui, en sourit presque : «Si Denis Robert était un rigolo, il n’y aurait pas eu d’affaire Clearstream. C’est la preuve par l’absurde du sérieux de son enquête initiale.»
Barnum. Pour l’essentiel, la cour va devoir trancher si les deux livres se sont contentés de dénoncer l’opacité du fonctionnement de Clearstream, avec la multiplication de comptes non publiés, ou s’ils se sont emballés, fut-ce par insinuation, à l’accuser de blanchiment organisé. L’opacité est désormais acquise, à en lire la plainte de Clearstream : «Les raisons pour lesquelles un client peut souhaiter disposer d’un compte non publié sont multiples, normales et parfaitement légitimes.» Le barnum procédural aura au moins servi à celà.
Dernière nouvelle du front. S’agissant du troisième livre de Denis Robert, Clearstream, l’enquête, un tribunal luxembourgeois - la chambre de compensation préférant jouer à domicile - vient de le condamner à un euro. Pour un bouquin dédouanant Clearstream dans l’affaire des faux listings. N’importe quoi.
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25 août 2008

Nous avions demandé le 4 août 2008
un droit de réponse au journal LE MONDE
à la suite de l'interview de André Roelants
patron de Clearstream.

Le journal n'a pas donné suite
à notre sollicitation et le texte
(que l'on peut lire plus bas)
n'est pas paru.

Nous le déplorons bien sûr.

Mais une analyse intéressante
nous fait revenir sur cet événement
pas anodin du tout.


Affaire Clearstream :
Le Monde lave plus blanc

http://www.acrimed.org/article2954.html

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25 août 2008

C'est à l'occasion du 10ème anniversaire
de l'université d'été ATTAC à Toulouse
que Aude Labat a de nouveau planté
son stand de soutien à Denis Robert.

Elle y récolte des fonds
qu'elle nous fait parvenir.

Et hop!

Bravo et merci.



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4 août 2008

A la suite des déclarations de André Roelants
à la une du monde, du Figaro et sur les fils AFP
où le pdg de Clearstream déclare
qu’une page “venait de se tourner”,
que l’affaire Clearstream est “close”,
la multinationale “entièrement blanchie”
et que Denis Robert,
condamné en diffamation a Bordeaux,
aurait renoncé à combattre.


Le comité de soutien à Denis Robert
précise que Denis Robert
a gagné face à Clearstream
plus de procès qu’il n’en a perdu.

Que les procédures sont en appel.

Que le rendez-vous judiciaire le plus important
est prévu pour le 4 septembre prochain au TGI de Paris
où seront jugés en appel les plaintes déposées par Celarstream
contre le film de Denis Robert et Pascal Lorent “les Dissimulateurs”
le livre “Révélation$” et “la Boîte Noire”.

Nous rappelons que pour les 2 premiers Denis Robert
a été condamné à 1 euro symbolique
alors que 300 000 lui étaient réclamés.
Et que pour le second, le tribunal de Paris
avait jugé l’enquête de Denis Robert
sérieuse et de bonne foi
et condamné Clearstream à verser à Denis Robert
8 000 euros pour le préjudice subi.

Nous rappelons aussi que le non lieu luxembourgeois
a été obtenu grâce à des prescriptions.

Et pour finir que le travail de Denis Robert
a provoqué l’éviction des principaux
dirigeants de la firme en mai 2001.

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Début août 2008:
Nous avons passé le cap des
100 000 visiteurs
sur ce blog.
Denis Robert n'est pas tout seul.


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29 juillet 2008. Le combat contre la finance internationale dérégulée continue. Communiqué de la Plate Forme Paradis Fiscaux et Judiciaires
Les associations de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires saluent le courage de Denis Robert, contraint de jeter l’éponge

Le combat contre la finance internationale dérégulée continue

La Plate-forme contre les Paradis Fiscaux et Judiciaires a le regret de constater qu’un homme seul, aussi déterminé soit-il, ne peut lutter longtemps contre la finance dérégulée et son armada de juristes. Elle salue le courage et la ténacité de Denis Robert, aujourd’hui contraint au silence, et annonce qu’elle poursuivra sans cesse, avec des centaines de milliers de citoyens, le combat pour la transparence et la régulation de la finance globalisée, au service de la justice et la solidarité.
Les tribunaux sont-ils ce rempart pour la vérité et la justice que les sociétés humaines ont voulu construire, ou deviennent-ils le rempart des riches et de la censure ? Denis Robert croyait à la première définition : durant vingt années de journalisme, d’enquêtes approfondies et de publications notoires de livres et de films, il n’a cessé de dénoncer les dérives du fonctionnement de la finance globale. Il était convaincu que Clearstream, cette multinationale présente dans 100 pays dont 40 paradis fiscaux et, plus généralement, le système bancaire mondialisé abritaient des milliers de comptes illégaux et que des milliards d’euros s’échappaient en toute impunité de l’économie légale vers les centres offshore et l’économie mafieuse.
Grâce à Denis Robert, la boîte noire commençait à se fissurer mais c’était compter sans une armada de juristes et de conseillers financiers qui veillaient sur elle. L’intrus Denis Robert a donc subi les attaques de Clearstream et de banques internationales, et les procès se sont succédés devant les justices française, luxembourgeoise, belge, canadienne, suisse et autres.
Des batailles ont été gagnées, démontrant clairement que les décisionnaires avaient des comptes à rendre sur l’opacité de leurs procédures et sur les protections dont ils disposent. Mais un homme seul ne peut lutter longtemps contre les amendes infligées, les procès en appel et les pressions sous toutes les formes, et Denis Robert a pris la douloureuse décision de se taire dorénavant. C’est un défenseur de l’information qui cesse un combat devenu trop inégal.
Les onze organisations de la Plate-forme contre les Paradis Fiscaux et Judiciaires suivaient de près les travaux de Denis Robert. Elles savent que la finance dérégulée et les paradis fiscaux et judiciaires ont de redoutables conséquences : réduction drastique des budgets des Etats, accélération des inégalités, croissance de l’économie délictuelle et de l’économie criminelle, menaces sur l’accès de nombreuses populations aux biens publics fondamentaux, et processus de développement compromis pour de nombreux pays. Elles savent aussi que l’action néfaste des paradis fiscaux s’exerce au sein même de l’Europe à l’abri des places financières internationales, et que les grandes banques françaises sont régulièrement mais fort légèrement condamnées pour avoir masqué des opérations de blanchiment via leurs filiales dans les paradis fiscaux.

Membres de la plate-forme paradis fiscaux et judiciaires :
Attac France
CADTM France (Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers-Monde)
CCFD Terre Solidaire
CRID (Centre de Recherche et d’Information sur le Développement)
Droit pour la justice
Oxfam France Agir ici
Réseau Foi et Justice Afrique Europe
Secours catholique Caritas France
Sherpa
Survie
Transparence International France



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Un Courrier qui nous touche particulièrement

Pour agrandir la lettre cliquez dessus



La Scam, Société Civile des Auteurs Multimédia,
a voté une motion de soutien à Denis Robert,
et régulièrement nous recevons des messages
ou des dons de ses adhérents.

Marcel Ophuls , l'auteur du "Chagrin et la pitié",
nous a entre autres apporté son soutien.
Aujourd'hui, nous recevons celui de la veuve d' André Harris
(du couple Harris et Sedouy)
dont la lettre nous touche particulièrement...

Qu'elle soit ici rassurée, Denis Robert n'abandonne pas la partie.
Il a bon espoir de sortir sans déshonneur
de la bataille engagée contre Clearstream.

Simplement, devant le systématisme des plaintes
déposées par la partie adverse,
il a pris la décision de ne plus intervenir dans les médias.
Cela devenait trop coûteux.

Le combat continue néanmoins devant les tribunaux
avec la même détermination.


Cette nouvelle est sans rapport avec le dossier Clearstream. Cependant...



Le tribunal de grande instance de Marseille
a debouté hier jeudi 17 juillet
le journaliste Jean-Louis Pacul de
sa plainte en diffamation
concernant le livre de Denis Robert
“Le milieu du terrain” paru aux Arène en avril 2006,
en jugeant que les écrits n'étaient pas diffamatoires.
C’était le dernier acte judiciaire concernant cet ouvrage
qui sort donc indemne de plus de deux années
de procédures diverses.

Toutefois, le tribunal n’a accordé
aucun remboursement des frais de procédure.
Ainsi va la justice en ce doux pays.


RECTIFICATIF , MISE AU POINT, EMBALLEZ ET C’EST PESÉ

Dans son édition du 17 juillet, Libération,
consacre une page à l’affaire Siné-Charlie Hebdo
à propos de laquelle nous devons
apporter les rectificatifs suivants :

- Rémi Malingrëy et Lefred Thouron
n’ont pas lancé de pétition en faveur de Siné.

Ils sont signataires à titre personnel d’un texte de soutien
qui circule actuellement dans la profession,
et à ce même titre ont contribué à sa diffusion.

- Le Comité de Soutien à Denis Robert
n’est pas signataire de ce texte.
Parce que ce comité est un collectif, non une personne morale.
Parce qu’au sein de ce collectif certains ne sont pas solidaires de Siné.

Nous ne répéterons jamais assez que la vocation du Comité
est de collecter des fonds pour soutenir etc…

ci dessous dans l'encadré jaune
le passage de la Chronique de Siné
qui lui vaut d'être viré de Charlie Hebdo.
(juste au dessus son soutien à Denis Robert)

Cliquez sur l'image pour l'agrandir




Le Comité de Soutien à Denis Robert
vient de perdre un sympathisant
de la première heure en la personne
de Gérard Clavel, décédé le 10 juillet à l'âge de 64 ans.




Entré à l'ORTF en 1971, Gérard effectua
toute sa carrière de journaliste
à la télévision jusqu'à sa retraite en 2004.
Régulièrement, il renouvelait par des messages,
son soutien à Denis Robert.

Nous adressons à son épouse Martine,
elle aussi femme de média,
nos condoléances attristées.


01 août 2026

Trois témoignages de sympathie


Je soutiens Denis Robert

Jean-Paul BATISSE
professeur à l'Université de Reims

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Je donne mon total soutien à Denis Robert.
Au travers de son cas se joue la liberté d’information pour les journalistes. Et, au delà, la liberté d’enquêter et de rendre compte aux citoyens.

Michel Simonot

Ecrivain et metteur en scène.

@@@@@@@@@@@@@@@@@@@@

Au nom des libertés fondamentales du citoyen, au non des droits de
l'Homme, au nom de la démocratie, au nom de la lutte contre le
fascisme rampant, au nom de l'avenir de nos enfants qui doivent être
des enfants de la Liberté, au nom des valeurs fondamentales de notre
république, au nom de la séparation des pouvoirs, je m'engage sans
aucune réserve dans l'action entreprise pour soutenir Denis Robert.

François-Yves LE BLANC
Historien de l'architecture
et du patrimoine



31 juillet 2026

Pas de lutte armée ici.

Suite à la publication dans Charlie Hebdo d’une diatribe de Philippe Val contre Denis Robert, de nombreux correspondants nous ont fait savoir leur émotion. Certains surpris par la violence des propos. D’autres découvrant seulement que Charlie Hebdo n’est pas, loin s’en faut, un allié naturel de Denis.

On nous suggérait une réaction proportionnelle à la charge : lettre ouverte, pétition, appel au boycott.

C’est le moment de rappeler que le Comité de Soutien n’est pas le bras armé de Denis Robert, ni son secrétariat. Nous nous sommes donné pour but de lever des fonds pour soutenir un ami financièrement étranglé par la multitude de procédures judiciaires lancées contre lui, faire connaître les difficultés de son action et générer des courants de sympathie. Pas subventionner ses enquêtes.

Si les uns et les autres s’expriment individuellement dans des blogs, des forums, ou autres, le Comité, s’en tient au principe de réserve.
Il n’est pas question pour le Comité de Soutien à Denis Robert de distribuer des bons points, montrer les vilains du doigt ou donner de quelconques leçons. Seulement de communiquer, relayer ou compléter des informations rapportées par la presse. Ou les donner si la presse ne le fait pas.
Et c’est parce qu’en l’espèce la prise de position « officielle » de Philippe Val, suivi comme un seul homme par l’ensemble de sa rédaction (Siné mis à part) ne constitue pas un scoop que nous n’avons pas de réponse « officielle » à formuler.

Charlie Hebdo, acte 2

Dans Charlie Hebdo du 2 juillet, Philippe Val revient brièvement sur Clearstream et Denis Robert. Pour dire d’abord que lui aussi a été poursuivi en justice par des puissants, et qu’il a gagné. Sous-entendant une fois de plus que Denis perd.
Pour préciser ensuite qu’il n’a jamais interdit à qui que ce soit d’évoquer Clearstream dans Charlie Hebdo. Dont acte.
Et illustration par l’exemple, quelques pages plus loin, dans la chronique de Siné.

30 juillet 2026

Si Cavanna était mort, il se retournerait dans sa tombe.

Dans Charlie Hebdo du 25 juin, Philippe Val découpe Denis Robert en rondelles. Les mots sont d’une virulence sans précédent.
Jamais encore une telle charge ne lui avait été infligée. Même ses pires détracteurs ont jusqu’ici été plus mesurés. Amalgames, citations tronquées, références historiques passées à la machine à laver, invective, diarrhée verbale : un style, une méthode venus d’un autre temps.
Charlie Hebdo expliquera-t-il dans un prochain numéro les raisons de cette violence, et le moment choisi pour l’exprimer ?

Parmi les premières réactions, celle de Francis KUNTZ, journaliste grolandais,


et celle de Jean-François DIANA, Maître de conférences à l’université Paul Verlaine - Metz

29 juillet 2026

Procès de Luxembourg

Denis Robert était poursuivi en diffamation au tribunal civil de Luxembourg par Clearstream pour son livre "Clearstream, l'enquête".
La firme lui réclamait 100.000 euros de dommages et intérêts pour son préjudice d'image. (421 livres ont été vendus là bas pour 20.000 en France).

Le tribunal a reconnu la diffamation, mais a condamné Denis Robert à 1 euro. Par contre, Denis Robert est condamné à verser 3000 euros à Clearstream pour remboursement des frais de procédure (C'est trois ou quatre fois plus que la norme) Il est également condamné à régler les frais de publication du jugement "en caractères gras" dans trois journaux luxembourgeois.

Avec les frais de procédures et d'avocats, c'est environ 30.000 euros que va lui coûter cette procédure. Denis Robert a décidé de faire appel.

Le fond du problème reste une intolérable atteinte à la liberté d'informer. Ce type de procédure coûteuse et répétitive revient à une véritable censure économique.